Dernière mise à jour : 6 mai 2020

La situation COVID-19 induit des situations exceptionnelles depuis la mise en place du confinement le 17 MARS 2020.
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les parents ne pouvant pas télétravailler ou devant garder leurs enfants pour cause d’écoles fermées, bénéficient d’un arrêt de travail indemnisé et sans délai de carence.
De même, les salariés présentant un risque accru de développer des formes graves de la maladie ainsi que pour ceux qui cohabitent avec des personnes vulnérables.
Les textes prévoient, l’indemnisation des personnes concernées par leur employeur, mais aussi des indemnités journalières de sécurité sociale, à hauteur de 90 % de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté.
Cependant, à partir du 1er mai, les choses changent. Les salariés en arrêt de travail pour ces motifs seront placés en activité partielle et percevront une indemnité à hauteur de 70 % de leur salaire brut, soit environ 84 % du salaire net.
Cet amendement dans le projet de loi des finances, permet de déroger :
Au droit commun qui prévoit qu’en cas d’arrêt de travail, le salarié perçoit 90 % de la rémunération brute qu’il aurait gagnée s’il avait continué à travailler, et ce, pendant les 30 premiers jours. Au-delà de cette période, l’indemnisation descend à 66 %.
Ces durées sont alors augmentées de 10 jours par période entière de 5 ans d’ancienneté.
En revanche, les salariés payés au Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) seront intégralement indemnisés.
Pas de changement pour les NON-SALARIES
Pour les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public :
Les arrêts de travail indemnisés pourront être demandés pour ces motifs, et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Source le Figaro